Dans le cadre de sa portée flexible Cofrac (N°1-1941), Toxilabo a ajouté l’analyse du Béryllium sur prélèvement surfacique à sa liste d’analyses réalisées sous accréditation.

Le Béryllium est un élément utilisé dans de nombreuses applications industrielles (aérospatiale, aéronautique, automobile, nucléaire…) en raison de ses propriétés physico-chimiques (dureté, résistance à la corrosion, conductivité…).

Néanmoins, le béryllium représente un réel danger pour la santé des salariés qui y sont exposés : risque d’atteinte respiratoire dont la Bérylliose pulmonaire chronique (BPC)  et risque d’effets irritatifs, allergiques cutanés. Il est d’ailleurs étiqueté H350i – « Peut provoquer le cancer par inhalation » (INRS – Fiche Toxicologique N°92, 2017).

Outre le risque par inhalation, la voie d’exposition percutanée n’est pas négligeable pour ce composé. D’ailleurs le béryllium est l’un des rares composés, avec le plomb, pour lequel il existe une valeur de référence dans les prélèvements surfaciques (seuil fixé par le Québec à 0.2 µg/100 cm2).

 

Toxilabo est déjà accrédité pour plusieurs analyses de prélèvements surfaciques comme le plomb acido-soluble, le chrome hexavalent, différents métaux (Cadmium, Nickel, Cobalt…), la 4,4’-méthylènedianiline, le bore ou encore le cyclophosphamide.

Ces prélèvements surfaciques peuvent être utilisés dans différents secteurs d’activité (aéronautique, BTP, traitement de surface, micro-électronique, milieu hospitalier…). Ils sont un excellent complément aux prélèvements atmosphériques ou à la biométrologie qui peuvent être déjà réalisés dans le cadre de l’évaluation du risque chimique. L’intérêt de ces prélèvements surfaciques est mis en évidence par une récente publication de l’INRS sur ce sujet (INRS – TF270 – Référence en santé au travail, N°158, Juin 2019).